Savons Doux voyage : quelle peau !

Qu’y a-t-il dans les savons de Laurie Hernandez ? Suffisamment de (bonnes) choses pour qu’on ait envie de les collectionner ! Prenez l’un de ses tout-derniers (en édition limitée) baptisé Voie lactée : on y trouve du beurre de karité mais aussi du lait de chèvre d’un petit Gaec isérois et de la spiruline de Chartreuse – idéal pour les peaux matures – qui vous enveloppent de douceur et d’onctuosité et… d’un parfum tout aussi merveilleux que la petite boîte qui l’abrite – signée d’une joyeuse bande d’illustrateurs nantais ! Vous pourriez tout autant tomber en amour, comme disent les Québécois, avec son Chamrousse aux notes de verveine, menthe et d'argile bleue, sa (très douce) Route de la Soie et son Eyjafjallajökull - un savon ébène élaboré à partir de charbon actif, évoquant l'Islande et cet incroyable glacier-volcan ! 

Mais qui est cette fille qui crée des savons migrateurs, à Chamrousse ? Comment fait-elle pour savoir ce qui est si bon pour notre épiderme et au petit matin, nous fait délicieusement voyager ? « Devenir savonnière ? Ce n’est pas arrivé tout de suite », glisse Laurie Hernandez qui, avant de créer sa marque Doux Voyage, en 2019, avait pas mal bourlingué. Une licence de psycho, dix années dans le tourisme, puis l’envie de réfléchir sur les choses, sur sa vie et ce qu’elle aimerait en faire. Laurie a simplement ouvert en très très grand son jardin secret : parce qu’elle souffrait depuis toute petite d’eczéma, elle s’est intéressée de près aux cosmétiques naturelles, a commencé à en fabriquer, et voyant sur sa peau les effets, les bienfaits, s’est formée dans les Cévennes auprès de l'excellent GIE Plante Infuse... et ne s’est plus jamais arrêtée ! Elle a drôlement bien fait.

Depuis deux ans et demi, sa petite marque chamroussienne a déjà donné naissance à neuf créations artisanales, toutes saponifiées à froid, qui racontent la passion d’une savonnière éprise de naturalité. Ses partis pris ? Des ingrédients bio et naturels. Pas de fragrances ni de parfum de synthèse allergènes, juste (dans certains savons), des huiles essentielles bio. Des couleurs obtenues en utilisant des argiles françaises. Un emballage écologique traité comme un bijou qu'elle nous propose, sans obligation. « Je travaille avec des matières premières françaises, des huiles essentielles de la Loire et j’utilise de l’eau de Chamrousse qui n’a pas besoin d’être distillée » explique celle à laquelle on dit : "Vos savons m’ont changé la vie !" Son dernier né (à guetter sur sa boutique en ligne ces jours-ci) ? Djebel amour, évoquant un sommet algérien, avec de l'huile de nigelle, fleurant bon les épices dans lequel elle a glissé, en secret, du miel de Vaulnaveys…